Joint électronique : Titre tapageur pour parler de la cigarette électronique au CBD.
Cannabis light : Une autre façon de parler du CBD pour faire couler de l’encre et le rapprocher du cannabis, en entretenant la confusion autour des stupéfiants.
Coffee Shop : Encore un amalgame, celui ci n’étant pas provoqué par les médias mais par le fondateur de l’enseigne CofyShop à Paris. À grand renforts de pub TV et radio, publications instagram de longue file d’attente devant la boutique à Paris, il contribue grandement à la réaction disproportionnée de l’État à l’encontre des entrepreneurs du CBD.
Cannabis : De nombreux articles de presse entretiennent la confusion avec des titres comme “La boutique de CBD vendait aussi du vrai cannabis“. Encore une fois des termes forts pour faire peur au public. La plupart de ces articles parlent en fait de boutiques de CBD dans lesquelles les autorités ont trouvé des fleurs séchées de chanvre <0,2% de THC, donc légales selon la loi Européenne.
Test salivaire : Test effectué lors d'un contrôles routier permettant de detecter le THC, même contenu en petite quantité dans les fleurs CBD
Perquisitions : Depuis le rapport de la Mildeca en juin et la consigne de la chancellerie de nombreuses boutiques spécialisées dans la vente de CBD se sont vues perquisitionnées par la police, les douanes, et nous avons même vu des pharmaciens intervenir auprès de la police.
Fermeture : À la suite de perquisitions, certains commerçants ont vu leur boutique placée sous scellés, d’autres ont connu des fermetures définitives. Dans certains cas les magasins ont pu rouvrir lorsque le gérant s’engageait à ne plus distribuer certains de ces produits.
Intimidation : Hormis dans certains cas (rares) où la justice à pu prouver que le commerçant était en tort (import illégal, vanter des vertus thérapeutiques…), la plupart des mises en examen au motif de trafic de stupéfiant, exercice illégal de la profession de pharmacien ou encore vente de produits vénéneux n’ont pas connu de suite judiciaire. Après avoir fait peur aux commerçants, après les avoir fragilisés financièrement par la mise sous scellés de leurs boutiques et après avoir entaché leur image en les accusant d’être des trafiquants de drogue, la plupart d’entre eux n’ont pas été condamnés par la justice pour la simple raison qu’aucune loi n’interdit ni n’autorise le CBD en France. Mais le mal était déjà fait.
Vénéneux : C’est le dernier rempart du gouvernement et du lobby pharmaceutique et l’idée vient d’émerger récemment de la part de Nicolas Authier. Puisque le combat que mène l’état Français contre le CBD semble perdu d’avance, notamment suite à la décision de la cour d’appel d’Aix en Provence, l’idée est donc de classer le CBD comme substance vénéneuse . Nous avons une plante qui a de nombreux bienfaits, dont la plupart sont prouvés par des études sérieuses, et la France qui bataille tant bien que mal pour que cette plante connue et utilisée depuis des siècles soit reléguée au rang des indésirables, d’un produit vénéneux et donc dangereux pour la santé, pour la simple raison que le lobby pharmaceutique perdrait des parts de marché à laisser un tel produit en vente libre.
Bienfaits : De nombreux bienfaits sont attribués au CBD. Même si on ne peut parler de médicament ou de vertus thérapeutiques il est possible d’avancer que le CBD a des effets sur la douleur, la santé cardiaque, il est anxiolytique, anti-oxydant, anti vomitif, anti convulsif et qu’il agit sur les problèmes de peau comme l’acné.